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lyriek

Daily Délie LXXXVII

Ce doux grief mal tant longuement souffert
En ma pensée & au lieu le plus tendre,
De mon bon gré au travail m’a offert,
Sans contre Amour aulcunement contendre:
Et me vouldrois a plus souffrir estendre,
Si lon povoit plus grand peine prouver.
  Mais encor mieulx me feroit esprouver,
Si par mourir sa foy m’estoit gaignée,
Tant seulement pour me faire trouver
Doulce la peine au mal accompaignée.

 

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